Nous avons tout essayé !
Les "premiers" ou robots, avec leurs formes multiples :
les androïdes, cyborgs et clones biologiques…
Tant que la robotique n'a cherché dans ses créatures qu'à aider l'Homme dans son travail, multiplier sa production et même, au niveaux les plus aboutis, l'aider dans les domaines de la recherche et de la création, nous avons réussi !
Tant que la robotique n'a cherché qu'à palier les faiblesses corporelles et intellectuelles des Hommes elle a parfaitement remplie sa tâche !
Evidemment il y a toujours une réaction à l'action : les tâches répétitives et pénibles ont disparues, remplacés par la robotique et l'informatique, mais seulement lorsque elle étaient dans un domaine valorisant sur le plan monétaire.
Il s'en est suivi une diminution progressive des classes moyennes et un glissement, pour ceux qui n'avaient pas la chance d'avoir fait de bonnes études, vers des travaux basique sans réelle valeur ajoutée. Les pays à forte valeur ajouté se sont appauvris, les pays pauvres ont fortement progressés, le monde s'est apparemment uniformisé, laissant sur le bord de la route les êtres les moins adaptatifs.
Les médias et les systèmes éducatifs ont considérablement aidés à cet état en nivelant tout par la base, et, pour de nombreux médias en abêtissant carrément leurs auditeurs…
A leur décharge ces mêmes auditeurs applaudissaient cet abrutissement de masse, en redemandaient et consommaient avec délectation…
Le système tournait à plein rendement, les classes les plus pauvres jouaient à tout et n'importe quoi (le rêve n'a pas de prix !) et de plus en plus, dans l'utopique espoir de gagner quelque chose !
Les classes aisées et riches faisaient la queue pour acheter ce qu'ils appelaient "le luxe": des objets dits précieux (biens faits certes) mais à des milliers d'exemplaires à des prix dispendieux et immoraux (!,) uniquement promotionnés par un matraquage médiatique cultivant l'ego et le snobisme de l'acheteur !
C'était le meilleur des mondes… Tant que les hommes pouvaient jouer et manger, tant qu'ils se satisfaisaient de leur mode de vie, tant qu'ils n'avaient pas trop de moyens de comparaison, tant qu'ils pouvaient acheter tout ce qu'ils désiraient…
Et puis est venu le temps de la contestation, essentiellement par ceux qui n'avaient plus rien à perdre….